Who wants a dingy woman? - The House of Mirth
Ma soeur m'a offert un livre à Noël dont je n'ai lu pour l'instant que quelques pages le soir, avant de fermer mes paupières qui n'attendent que ça. C'est un livre d'Edith Wharton et je sais que je vais l'adorer, c'est comme ça avec Edith Wharton...
S'il y a une chose que me fout la frousse, c'est de perdre ma capacité à être émue par un livre. Je n'ai pas envie de délaisser la lecture et pourtant, c'est un fait, je lis moins, moins bien aussi, me surprenant parfois à balayer la page sans me concentrer. De mauvaises habitudes prises ailleurs...
Alors que la lecture est une discipline et un plaisir à la fois. Quelle magie, que celle procurée par cette page imprimée qui nous invite à imaginer et réfléchir. J'aimerais bien tenter la lecture suivie avec une bonne classe de 3e (cette année, c'est mort...!) Je me rappelle les cours de prépa où des mots tels qu'intertextualité, point de vue et mise en abyme ouvraient les portes d'un savoir universel. Les frissons que ça me donnait. Où sont-ils allés ? Sont-ils toujours enfouis en moi, quelque part, prêts à ressurgir ? Tous ces livres lus qui m'ont guidés sur le chemin de ma vie, la construction de la femme que je suis maintenant; ces réponses qu'ils m'ont données et surtout les questions qu'ils m'ont posées pour avancer font partie de moi.
Je ne souhaite pas ne plus aimer les livres.
Alors ce livre offert par ma soeur, je vais le mettre sur la table basse, le glisser dans mon sac pour les trajets en train.
Autre bonheur du jour: le pantalon bouffant à plis plats Little Zesth' reçu ce matin. Merci Estelle. La puce le mettra cet été, en attendant je vais pouvoir le(re) garder, avec ses finitions parfaites et ses petites étiquettes !